Annonciation du Seigneur - Samedi 25 mars
Samedi 25 mars, l'Église fête l'Annonciation du Seigneur.
Lire la suite“Le monde sera soit défiguré par la consommation, soit transfiguré par l’adoration” (Patriarche Ignace IV d’Antioche).
Site des Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie
Le temps de l’Avent (du latin adventus, « venue, avènement ») s’ouvre le 4ème dimanche précédant Noël.
L’Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.
Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.
Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période.
L’Avent, comme l’ensemble du calendrier liturgique catholique, aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie et de l’enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à sa Résurrection (Pâques). L’Église relit et revit donc « tous ces grands événements de l’histoire du salut dans « l’aujourd’hui » de sa liturgie. »
Site de la conférence des évêques de France.
Traditionnellement, dans l’Église, chaque mois est dédié à une intention particulière. Par exemple, octobre est le mois du Rosaire, mars est celui de St Joseph, juin est celui du Sacré Cœur de Jésus. Le mois de novembre est consacré aux âmes du Purgatoire. Ces âmes défuntes qui n’ont pas pu être libérées des attaches au péché avant leur mort ne le peuvent plus après par elle-même. Elles ont besoin du secours procuré par les personnes toujours vivantes grâce à différents moyens : prière, privations, indulgences plénières et la célébration de messes pour elles. J’ai trouvé une histoire qui raconte bien la puissance de la messe à cet égard pour la délivrance des âmes du Purgatoire.
« A Cologne, au XIVe siècle deux dominicains étaient réunis par une grande piété et une grande dévotion aux âmes du Purgatoire. Ils vinrent à se promettre que le premier qui mourrait serait secouru par l’autre, de deux Messes par semaine, toute une année. Un jour, l’un des deux dominicains, c’était le bienheureux Henri Suso, apprit que son ami venait de mourir. Il s’empressa de beaucoup prier pour lui, de s’imposer de grandes pénitences, mais il avait totalement oublié les Messes promises…
Un matin où Suso priait à la chapelle, il vit tout à coup son ami lui apparaître ; le cher défunt lui reprocha son infidélité… Suso cherchait à s’excuser en lui rappelant les nombreuses prières et les bonnes œuvres qu’il avait faites pour lui ; mais le défunt s’écria : Oh non, non ! Cela n’est rien comparé à la Sainte Messe pour éteindre les flammes qui me brûlent ! »… Et il disparut.
Suso très impressionné se promit de réparer cet oubli, au plus vite. Il alerta plusieurs prêtres pour l’aider à soulager son cher défunt par de nombreuses messes. Au bout de quelques jours de ce charitable secours, le défunt apparut à Suso environné d’une grande lumière, le visage rayonnant de bonheur et il lui dit : « Je vous remercie, mon fidèle ami, de la délivrance que je vous dois. Grâce aux Saintes Messes qui ont été dites pour moi, je suis sorti du Purgatoire et je monte au Ciel où je verrai, face à face, le Bon Dieu que nous avons adoré si souvent ensemble ». Et il disparut.
Grâce à cet événement et jusqu’à sa mort, le bienheureux Suso offrit le saint sacrifice de la Messe avec une ferveur renouvelée, en faveur des âmes du Purgatoire. Faisons dire des Messes (pour libérer ces âmes)… Offrons à Dieu le Sang de Jésus… » (Les âmes du purgatoire dans la vie des saints, Résiac, 1986).
Père Jocelyn PETITFILS
« Dix petits chrétiens sortirent de la messe. L’un d’eux trouva le sermon barbant ! Il n’en resta plus que neuf. Neuf petits chrétiens prièrent jour et nuit. L’un d’eux n’obtint pas la place qu’il voulait. Il n’en restait plus que huit. Huit petits chrétiens se trouvèrent sur l’étroit chemin de la vie. L’un d’eux préféra la voie plus large. Il n’en resta plus que sept. Sept petits chrétiens se disputèrent âprement. L’un d’eux se fâcha vraiment et dit adieu. Il n’en resta plus que six. Six petits chrétiens parlèrent de la liturgie. L’un d’eux regretta le latin. Il n’en resta plus que cinq. Cinq petits chrétiens s’accrochèrent aux « traditions ». L’un d’eux entendit : « Ton Dieu est mort. » Il n’en resta plus que quatre. Quatre petits chrétiens, en militant eurent quelques mérites. L’un d’eux n’obtint pas de décoration. Il n’en resta plus que trois. Trois petits chrétiens qui eurent chacun leurs idées. L’un d’eux devint millionnaire malhonnêtement. Il n’en resta plus que deux. Deux petits chrétiens se trouvèrent bien seuls à deux. Ils se disputèrent la meilleure place. Alors, il n’en resta plus qu’un !
Un seul petit chrétien sincère, un homme rempli de pensées paisibles, se fit l’ami de son ennemi. Et voilà qu’ils étaient deux ! Deux petits chrétiens modestes se mirent au travail, joyeux. Ils ne demandèrent rien, mais partagèrent tout. Et voilà qu’ils étaient quatre ! Quatre petits chrétiens tout à fait ordinaires furent toujours prêts à rendre service. Chacun, secouru, se mit à secourir les autres. Et voilà qu’ils étaient huit ! Huit petits chrétiens de tempérament aimable sollicitèrent la bénédiction de Dieu, mais aussi le service des hommes. Et voilà qu’ils étaient neuf. Neuf petits chrétiens virent Dieu en leur prochain. Ensemble, ils chantèrent sa gloire. Et voilà qu’ils étaient dix ! Dix petits chrétiens vécurent la vie de Celui qui est la Vie. Comme lui, ils se dépensèrent au service, non au service d’une institution, mais au service de l’homme (et de Dieu bien sûr). Et voilà que, comme jadis, en un jour, ils devinrent mille… » (TREVET (Pierre), Paraboles d’un curé de campagne, tome III, p. 142-143).
Notre paroisse est appelée encore et toujours à la mission. On ne peut pas garder le trésor de la foi que pour nous. Afin de resserrer nos liens et être plus unis dans la mission, nous allons vivre un pèlerinage à Rouen sur les traces de deux singulières figures de sainteté : l’une, très connue, Jeanne d’Arc, l’autre plus récente, Jacques Hamel. Les deux ont témoigné de leur attachement au Christ jusqu’au bout en versant leur sang pour lui. Par le sursaut de foi qu’ils ont provoqué, ils montrent, comme cette petite histoire qui précède, qu’une seule vie peut faire basculer un grand nombre de vies à la suite de Jésus. En ce mois du rosaire, que Marie nous prépare à vivre ce pèlerinage saintement et que notre cœur puisse vivre un plus intense basculement dans la grâce.
Père Jocelyn PETITFILS
La rentrée nous a fait repartir sur un bon rythme. J’espère que vous êtes pleins d’enthousiasme pour cette année. Mais, avant de nous disperser peut-être dans toutes les directions, n’oublions pas l’appel profond de l’Église que nous sommes. Rappelons-nous que l’Église n’existe que pour la mission, que pour ceux qui ne connaissent pas encore Dieu. Elle sert cet appel à rejoindre chaque être humain. Nous qui participons à cette aventure, le service n’est pas accessoire, il est un mode de vie.
Le nom de « serviteur de Dieu » dans la Bible est considéré comme un titre d’honneur ! Quelle confiance le Seigneur nous accorde à participer à son œuvre de sanctification ! C’est fou quand on y pense. Mais ce signe d’amour implique pour nous d’avoir un cœur brûlant à propager la puissance de l’Évangile aujourd’hui en ce monde. Cela implique concrètement non pas d’œuvrer chacun dans son coin mais d’œuvrer ENSEMBLE.
Au début de l’Église, l’Esprit Saint poussait fortement en faveur de cette unité la communauté naissante : « La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avaient un seul cœur et une seule âme (…) C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux » (Ac 4, 32-33). Si chacun de nous apportions notre petite pierre à la mission, il faudrait rapidement envisager de construire d’autres églises tant notre nombre dépasserait la capacité de nos édifices actuels. Voyons large ! Le 18 septembre, à la suite de la messe de 10h30 à NDL, seront présentés les différentes activités de la paroisse et leurs différents besoins. Soyons créatifs et mettons joyeusement nos talents au service de la mission pour le Christ !
Père Jocelyn Petitfils +
Seigneur, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu’à toi !
Ne me cache pas ton visage
le jour où je suis en détresse !
Le jour où j’appelle, écoute-moi ;
viens vite, réponds-moi !
Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n’aura pas méprisé sa prière.
Que cela soit écrit pour l’âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »
Seigneur, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu’à toi !
Ne me cache pas ton visage
le jour où je suis en détresse !
Le jour où j’appelle, écoute-moi ;
viens vite, réponds-moi !
Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n’aura pas méprisé sa prière.
Que cela soit écrit pour l’âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »
Retrouvez toutes les infos utiles pour les étapes importantes de votre vie dans la foi.
Retrouvez les démarches pour le baptême des enfants et des adultes.
Le parcours Duo vous permettra de vous préparer au mariage.
La première communion pour les enfants se fait à partir du CE2.
Confirmez votre baptême et votre foi dans le Seigneur.
A tout moment, vous pouvez demander le sacrement des malades
Le service obsèques vous soutient dans les moments douloureux.
Retrouvez toutes les actualités de votre paroisse.
Samedi 25 mars, l'Église fête l'Annonciation du Seigneur.
Lire la suiteVenez nombreux découvrir l'établissement Assomption.
Lire la suiteA l'occasion de la fête de saint Joseph, les hommes et pères de famille marcheront jusqu'à la basilique du Sacré-Cœur.
Lire la suiteDéposez une intention de prière.