Pentecôte - Dimanche 8 juin
Célébrons la venue de l'Esprit Saint et la naissance de l’Église !
Lire la suite« Missionnaire, formateur, homme humble de prière et de sagesse », selon l’expression de l’un de ses collaborateurs, le cardinal Robert Francis Prévost, a surpris le monde entier lorsqu’il s’est présenté le 8 mai dernier en tant que nouveau pape à la loggia de la basilique Saint-Pierre à Rome sous le nom de Léon XIV. Méconnu des médias et des fidèles, il avait pourtant fait l’unanimité des cardinaux semble-t-il en deux jours de conclave. Doté en effet d’une riche expérience pastorale et ecclésiale et d’une incroyable quintuple culture (française, italienne, espagnole, américaine par sa famille, péruvienne pour sa mission), il est avant tout un homme d’intériorité, mais aussi de paix et d’unité.
Digne fils de saint Augustin, il a ainsi choisi comme devise « In illo uno unum » (« Bien que nous soyons nombreux, nous sommes un dans le Christ »). Sur son blason, on peut voir un cœur enflammé, transpercé par une flèche et posé sur une Bible, symbole de l’ordre de Saint Augustin. Il rappelle l’expérience de conversion de ce dernier, rapportée dans les Confessions: « Toi, Tu avais percé notre cœur des flèches de ta charité et nous portions Tes Paroles, plantées à travers nos entrailles ».
A l’école de l’évêque d’Hippone, Léon XIV, pasteur passionné pour le troupeau du Seigneur, pourrait dire : « Mon poids, c’est mon amour ; en quelque endroit que je sois, c’est lui qui m’emporte ». Il concluait ainsi son homélie inaugurale du 18 mai en s’exclamant : « Frères et sœurs, c’est l’heure de l’amour »! En ce mois de juin traditionnellement dédié au Sacré Cœur où nous nous préparons à fêter la clôture du Jubilé des apparitions de Paray le Monial, il nous rappelle par son exemple et son enseignement le primat de la charité dans nos vies à la suite du Christ.
P. Martin Pradère
Habiter Bondy ou Pavillons-sous-Bois, c’est entretenir une certaine proximité avec le pape François. En effet, celui qui a toujours annoncé sa prédilection pour les « périphéries », valorisait particulièrement ce qui se vit dans les lieux cachés ou oubliés. Il avait conscience que c’est parfois dans les périphéries que se passent les événements les plus importants. Déjà, dans la Parole de Dieu, le Messie vient de Nazareth et non pas de Jérusalem, la grande capitale religieuse. C’est que « l’on voit mieux aux périphéries », comme l’écrivait le pape François dans son livre d’entretien Un temps pour changer. Je ne vous cache pas que cette phrase m’a poussé à me rendre disponible pour venir en mission à Bondy.
Le pape parlait encore des « périphéries existentielles », élargissant l’idée de périphérie au-delà des réalités géographiques. Il désignait ainsi l’expérience de vie des personnes mises de côté par la société ou même « invisibilisées », pour reprendre un mot à la mode dans les médias.
Le pape François était le pape des pauvres, le pape du peuple de Dieu (dans la continuité de ses prédécesseurs). Rendons grâce à Dieu et confions-le à la miséricorde divine.
Père Nathanaël GARRIC
« Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d’une pièce à partir du haut ; ils se dirent donc entre eux : « Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura », afin que l’Ecriture fût accomplie : « Ils se sont partagé mes habits, et mon vêtement, ils l’ont tiré au sort ». Voilà donc ce que firent les soldats (Jn 19, 23-24). Cette tunique du Christ maculée de sang après le supplice des coups, de la flagellation, de la couronne d’épines et du portement de croix, s’est donc trouvée en la possession d’un des soldats. Elle est le témoin de toute la Passion qu’a endurée Jésus, versant son sang pour nous sauver et nous réconciliant définitivement avec Dieu.
Or, proche de nous, en Ile-de-France, à la basilique saint Denys d’Argenteuil se trouverait la relique de la tunique du Christ. Celle-ci est-elle authentique ? Son histoire est mouvementée. Selon la Tradition, elle serait restée en Terre Sainte à Jaffa pendant six siècles, puis aurait été vénérée pendant deux siècles à Gémia près de Constantinople. Ensuite, au IXème siècle, elle aurait été offerte en cadeau de fiançailles à Charlemagne qui la donna plus tard à une de ses filles abbesses à Argenteuil.
Une série d’analyses scientifiques a été faite à son égard depuis 1893. Elle aurait une origine antique comme l’atteste sa texture qui est comparable aux tissus d’origine syrienne trouvés à Doura Europos, près de Palmyre et datant de -300 à 300 de notre ère. Fait étonnant, sur les dix-huit pollens de plantes anciennes originaires de Méditerranée orientale retrouvés sur la relique, sept se retrouvent sur une autre relique remarquable, le suaire d’Oviedo (Espagne), et six sur le linceul de Turin. Autre surprise, la tunique est gorgée de sang. Ce sang est du même groupe sanguin (AB, très rare mais plus répandu en Palestine qu’ailleurs) que le sang présent sur le linceul et sur le suaire d’Oviedo. Enfin, sur ce linceul et la tunique, neuf taches de sang peuvent se superposer. En définitive, cette relique semble vraiment correspondre à la tunique du Christ. Il ne s’agit pas d’un objet de foi nécessaire au salut. Mais, vénérer la tunique peut nous unir au Christ qui a souffert pour nous sauver. La dernière ostension a rassemblé en 2016 250 000 personnes. Une ostension exceptionnelle pour le Jubilé de 2025 est prévue du 18 avril au 11 mai. Nous vous proposons de vivre ce pèlerinage en accompagnant notre évêque à la messe qu’il présidera sur place le mercredi 23 avril de Pâques à 19h sur place. Ne ratons pas cette occasion rare de nous rapprocher du Seigneur qui nous a aimé jusqu’à donner sa vie pour nous !
Père Jocelyn Petitfils
Frères et sœurs, nous qui sommes pris pour certains d’entre nous dans un enchaînement d’activités, nous cherchons très souvent comment trouver le repos. Or, le Seigneur a institué dans son Église un chemin de vie que sont les moments d’action de grâce. Suffisamment nombreux pour que le rythme de notre vie trouve son équilibre, ils sont également de plusieurs sortes.
Nous avons chaque jour, la prière des heures, composée de 5 ou 7 prières, qui jalonnent une journée : office des lectures, des laudes, de milieu du jour (tierce, sexte, none), des vêpres, et des complies. A chaque occasion, nous louons le Dieu vivant pour ce qu’il nous donne en abondance. Nous avons chaque semaine le jour qui lui est consacré : le dimanche. Ce jour « est la Pâque de la semaine, jour où l’on célèbre la victoire du Christ sur le péché et sur la mort, l’accomplissement de la première création en sa personne et le début de la « création nouvelle » (cf. 2 Co 5,17) » (Jean-Paul Il, Dies Domini, 1998). De plus, pour trouver le repos auprès de Lui, entrer dans un cœur de louange, nous avons chaque année, le calendrier liturgique qui nous permet de rendre grâce pour tel ou tel événement de notre Histoire sainte : Noël, Pâques, la Pentecôte, l’Assomption, la Toussaint et autres célébrations qui nous poussent à aimer encore plus notre Sauveur.
Enfin, au niveau du siècle, tous les 25 ans, il est de coutume de célébrer un Jubilé. Reprenant une tradition biblique, l’Église a institué cet événement pour la première fois en l’an 1300. Depuis lors, « le saint peuple fidèle de Dieu a vécu cette célébration comme un don spécial de grâce, caractérisé par le pardon des péchés et, en particulier, par l’indulgence qui est la pleine expression de la miséricorde de Dieu » (Pape François, lettre instituant le Jubilé 2025, 11 février 2022). Le Pape François souhaite que, partout l’événement puisse être préparé et célébré avec « une foi intense, une vive espérance et une charité active. » Il l’a placé cette fois-ci sous le signe de l’Espérance.
Bon Jubilé 2025 à tous !
Père Jocelyn Petitfils
J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
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