Vendredi Saint - Passion de notre Seigneur

Vendredi Saint - Passion de notre Seigneur
Écrit par Patricia Kaplan Date : 02 Avril 2021 Catégorie : Actualités

Horaires des célébrations

Vendredi 2 avril – VENDREDI SAINT

CHEMIN DE CROIX

  • Saint-Pierre : 12h30, 15h
  • Saint-Louis : 15h
  • Le Christ-Ressuscité : 16h
  • Notre-Dame-de-Lourdes : 12h15
  • Saint-Augustin : 15h

OFFICE DE LA PASSION

  • Saint-Pierre : 17h30
  • Saint-Louis : 17h30
  • Le Christ-Ressuscité : 17h30
  • Saint-Augustin : 17h30

 

Vendredi Saint est le jour de la Passion et de la mort sur la croix de notre Seigneur Jésus-Christ.
Les croix et les statues des églises sont couvertes d’un voile en commémoration de la mort de notre Seigneur.
C’est un jour de deuil pour les chrétiens appelés à jeûner. Les fidèles peuvent jeûner selon la tradition latine, au pain sec et à l’eau (jeûne réservé aux fidèles en bonne santé, excepté les jeunes enfants et les personnes âgées).

Traditionnellement, lors du Vendredi Saint, les églises organisent des chemins de croix, souvent avec des processions dans les rues.
En ce Vendredi Saint, les cinq clochers de l’unité pastorale de Bondy-Les Pavillons-sous-Bois proposent un chemin de croix. Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, un chemin de croix est également disponible sur notre site, avec les stations, lectures de l’évangile, méditations, prières et chants.

La vénération de la croix est une tradition de l’office de la Passion. Les fidèles en procession viennent vénérer la croix et y déposer un baiser.

Plusieurs événements se succèdent lors du jour de la Passion de notre Seigneur :

  • Jugement et condamnation de Jésus
  • Flagellation et couronnement d’épines
  • Chemin de croix et montée au Calvaire
  • Crucifixion et mort de Jésus
  • Mise au sépulcre de Jésus

Les récits de ces événements sont faits en Matthieu 27Marc 15, Luc 23, Jean 18, Jean 19.

Jugement et condamnation de Jésus 

Après avoir été jugé par les grands prêtres juifs, Jésus est présenté au gouverneur romain Ponce Pilate, qui cède à la foule réclamant sa crucifixion.
La foule demande la libération de Barabbas, un criminel, tandis qu’elle fait condamner Jésus au supplice de la croix.

Matthieu 27, 11-31

On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus déclara : « C’est toi-même qui le dis. »
Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient, il ne répondit rien.
Alors Pilate lui dit : « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur fut très étonné.
Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait.
Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
Les foules s’étant donc rassemblées, Pilate leur dit : « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
Tandis qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus.
Le gouverneur reprit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas ! »
Pilate leur dit : « Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ? » Ils répondirent tous : « Qu’il soit crucifié ! »
Pilate demanda : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu’il soit crucifié ! »
Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant : « Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde ! »
Tout le peuple répondit : « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge.
Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.

Flagellation et couronnement d’épines

Après sa condamnation à mort, Jésus est flagellé. On lui tresse une couronne d’épines et on l’habille d’un manteau pourpre pour se moquer de lui.

Jean 19, 1-3

Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.

 

 

 

Chemin de croix et montée au Calvaire

Jésus porte la croix, l’instrument de son supplice et de notre rédemption. Il tombe sous le fardeau de cette croix, symbole des péchés de l’humanité.

Luc 23, 26-32

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.
Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.
Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !
Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !”
Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.”
Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.

Crucifixion et mort de Jésus

Jésus, victime innocente, est crucifié et meurt sur la croix. Dans son infinie bonté, il supplie le Père de pardonner les péchés de ses bourreaux. De son côté ouvert, jaillissent l’eau et le sang, symboles de l’amour et de la purification, qui nous rétablissent et nous justifient auprès du Père.

Luc 23, 26-46

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure,
car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.
Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.

Mise au sépulcre de Jésus

Jésus est descendu de la croix et mis dans un tombeau neuf. Son corps est enveloppé d’un linceul, la pierre du tombeau est roulée.

Jean 23, 50-56

Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste,
qui n’avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d’Arimathie, ville de Judée, et il attendait le règne de Dieu.
Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus.
Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé.
C’était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat.
Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.
Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.

 

Chants pour méditer la Passion du Seigneur

 

 


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