Jeudi Saint

Jeudi Saint
Écrit par Patricia Kaplan Date : 29 Mars 2021 Catégorie : Actualités

Horaires des messes – Jeudi 1er avril

  • Saint-Pierre : 17h30
  • Saint-Louis : 17h30
  • Le Christ-Ressuscité : 17h30
  • Notre-Dame-de-Lourdes : 17h30

 

 

Jeudi Saint marque l’entrée dans le Triduum pascal avec la messe vespérale.
Lors du Jeudi Saint, plusieurs événements se succèdent :

  • la Cène, avec l’institution de l’Eucharistie
  • le lavement des pieds
  • l’agonie de Jésus à Gethsémani
  • l’arrestation de Jésus

La Cène

Jésus célèbre avec ses douze apôtres la Pâque juive.
C’est lors de ce repas que le Seigneur Jésus institua l’Eucharistie.
Il annonce lors de ce repas sa mort prochaine et la trahison de l’un des Douze.

Le récit de la Cène est fait en Matthieu 26, Marc 14, Luc 22.

Matthieu 26, 26-29

Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous,
car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés.
Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »

 

Le lavement des pieds

Lors du dernier repas de Jésus avec ses apôtres, Jésus se lève de table, se noue d’un linge à la ceinture et va laver les pieds de ses disciples. Ce geste, incompris par Pierre, est un acte de purification. En se faisant serviteur, notre Seigneur nous montre l’exemple : soyons les serviteurs les uns des autres.
Traditionnellement, lors de la messe du Jeudi Saint, le prêtre lave les pieds de douze fidèles. Le prêtre, à l’image du Christ, se fait serviteur. Cette tradition existe depuis l’Église primitive.

Le récit du lavement des pieds en fait en Jean 13.

Jean 13, 1-17

Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ?
Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. »

L’agonie de Jésus à Gethsémani

L’agonie du Seigneur ne commence pas avec le supplice de la Croix. Elle commence à Gethsémani, où Jésus, tenaillé par l’angoisse, abandonné par ses propres disciples incapables de veiller une heure avec lui, se met à genoux et prie son Père. Dans les tourments de la Passion qui a déjà commencé, la sueur mêlée de sang coule sur son visage.

Le récit de l’agonie de Jésus est fait en Matthieu 26, Marc 14, Luc 22.

https://p0.storage.canalblog.com/04/48/249840/27378417.jpgLuc 22, 39-46

Jésus sortit pour se rendre, comme d’habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé là, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation ». Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. Se mettant à genoux, il priait : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ». Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Dans l’angoisse, Jésus priait avec plus d’insistance ; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu’à terre. Après cette prière, Jésus se leva et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis à force de tristesse. Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation ».

 

 

L’arrestation de Jésus

Alors que Jésus était avec ses disciples, Judas arrive, accompagné de soldats et de gardes venus l’arrêter.
Judas, par un baiser, trahit son maître et le livre aux bourreaux.

Le récit de l’arrestation de Jésus est fait en Matthieu 26, Marc 14, Luc 22, Jean 18.

Jean 18, 1-12

Ayant ainsi parlé, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.

Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ».
Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent.


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